LE MONTE-PLATS

DE HAROLD PINTER

1995

RESUMÉ

Deux tueurs à gages attendent dans une cave. Manipulé par un personnage invisible, un monte-plats doit bientôt leur apporter des indications pour leur future mission. Mais les deux assassins ne sont pas rassurés. La personne qui actionne la machine ne semble pas toujours bien intentionnée à leur égard.

 

Les deux protagonistes de ce huis clos savent ce qu’ils ont à faire mais ne savent pas pourquoi ils le font, ignorent qui sont leurs victimes et ne savent pas quel avantage leur organisation tire de leurs meurtres. Ils représentent la résignation contemporaine d’hommes qui ne s’interrogent plus sur leurs actes. Afin de créer un environnement qui exprime cet autisme, la mise en scène évite de s’insérer dans une cave réaliste.

 

La dramaturgie s’appuie sur une fable plus moderne, celle de deux artistes de music-hall qui se préparent à exécuter un meurtre en direct. Afin de rendre palpable l’inquiétude des personnages, les spectateurs sont placés derrière des miroirs sans tain. Ils deviennent ainsi voyeurs et complice du mystérieux inconnu.

LE MONTE-PLATS

DATES

du 6 au 14 mai 1995
GENEVE – Théâtre de l’Usine

 

du 13 au 17 mars 1996
LAUSANNE – Grange de Dorigny

GÉNÉRIQUE

Projet et réalisation:
Andrea Novicov

 

Sur scène:
Roberto Molo
Stefan Weibel

Hors scène:
Lumière: Laurent Junod
Scénographie: Andrea Novicov, Laurent Junod
Administration: David Junod

Production:
Cie Angledange

Soutien:
Grange de Dorigny
Département de l’instruction publique de l’Etat de Genève
Loterie Romande

MÉDIAS

L’Usine monte un remarquable Pinter – La scène du Théâtre de l’Usine, entourée pour l’occasion de glaces sans tain, accueille un fascinant « Monte-plats » remarquablement mis en scène par Andrea Novicov, ce texte poétique et philosophique est interprété avec talent par Roberto Molo et Stefan Weibel, et donne lieu à plusieurs moments d’une grande intensité dramatique. (…) Isolés dans une cave rouge, perclus d’attente, ils trompent leur lassitude comme ils peuvent : par un langage obsessionnel, des danses ou des travestissements. Pinter dit du langage : « C’est un subterfuge utilisé en permanence pour recouvrir la nudité ». Le parti pris de ce spectacle a été, précisément, de jouer avec finesse sur ce thème, jusqu’à une fin totalement inattendue.

Journal de Genève  – Louis de Saussure

Journal de Genève
L’Usine monte un magnifique Pinter
Le Nouveau Quotidien
Entre théâtre et Peep-show

PHOTOS