TOUJOURS NOUS CHÉRIRONS VOTRE MÉMOIRE

D’APRÈS LE TEXTE WHALE NATION DE HEATHCOTE WILLIAMS PAR TOM TIRABOSCO, JONAS BRÜLHART ET GABRIEL SCOTTI

2019

RESUMÉ

Performance théâtrale et dessinée, créée en 2019 au Théâtre de l’Orangerie, programmée à l’Alhambra, en partenariat avec le Muséum d’histoire naturelle de la ville de Genève, à l’occasion de ses 200 ans. Une plongée au fin fond des océans, aux côtés de la créature la plus
mystérieuse, la plus douée et la plus intelligente des hautes mers : la baleine.
Bien que beaucoup de nations aient interrompu la chasse à la baleine, le carnage continue. Dans un long et magnifique poème Whale Nation, Heathcote Williams se met alors à raconter cette douce reine de nos océans et à célèbre son espièglerie, la subtilité de son chant, ses amours si tendres et son ample intelligence. Mais cette rhapsodie montre aussi l’importance de son sacrifice dans l’édification de notre civilisation. Savez- vous que sans l’infinie ressource que représentent sa chair et son sang, le monde industriel n’existerait probablement pas sous la forme que nous lui connaissons ?
Fasciné par ce mammifère mythique, indispensable à l’équilibre écologique, le dessinateur genevois Tom Tirabosco s’empare de ce texte incandescent à l’aide de son crayon. À ses côtés, le rappeur Jonas, qui scande les vers libres au micro, sur des sons électro concoctés par
Gabriel Scotti.

DATES

du 14.06 – 15.06.22
GENÈVE – Alambra

du 24-28.09.2019
GENÈVE – Théâtre Orangerie

GÉNÉRIQUE

Projet et réalisation:
Andrea Novicov

Sur scène:
Dessin en direct : Tom Tirabosco
Voix : Jonas Brülhart
Musique en direct : Gabriel Scotti

Hors scène:

Dramaturgie : Pierre-Louis Chantre
Interventions vidéo : Leandro Basso
Regard scénographie : Francis Rivolta

Coproduction:
Association Oxymore, Théâtre de l’Orangerie

Soutien:
Département de la Culture et du Sport de la Ville de Genève

PRESSE

Les baleines enchantent – Tom Tirabosco, Jonas Brülhart et Gabriel Scotti sont très convaincants dans «Toujours nous chérirons votre mémoire», à l’Orangerie. (…) Il faut les voir, Tom, Jonas, Gabriel. Et il faut se hâter, car le bouche-à-oreille va rapidement épuiser le quota de places restantes pour ce dernier rendez-vous de la saison à l’Orangerie. Une apothéose qui résulte d’un magma d’eau et d’encre, de paroles scandées et de notes lancinantes. Au cours de cet hommage à la reine des océans, Tirabosco dessine comme on ne l’a jamais vu dessiner. À deux mains parfois, au pastel, à l’aquarelle, au fusain, à la brosse, à grands coups de pinceau. C’est fascinant. Magnifique, chuchote la salle. L’orange et le brun viennent se marier au bleu, l’ébène tutoie l’écarlate. Un bref instant on est chez Rothko, avant que des silhouettes de cachalots ne s’entremêlent sur le papier inondé. (…) Exploitant les coulures et l’accident graphique, tantôt figuratif, tantôt abstrait, le dessinateur progresse en harmonie avec ses complices. De l’invraisemblable bric-à-brac électronique disposé par Gabriel Scotti naissent des mélopées lancinantes, parfaitement en accord avec le propos. Et quel propos! Les mots de Jonas claquent, interpellent, touchent au cœur. Ils disent la beauté du cétacé autant que l’holocauste marin. Une immersion dans le grand bleu en tout point épatante.

Tribune de Genève – Philippe Muri

Ode aux baleines  – Par le crayon, la voix et le son, Tom Tirabosco, Jonas et Gabriel Scotti rendent un hommage poétique live au plus grand mammifère marin. Fascinant et bouleversant. (…) Inspiré du texte de Heathcote Williams, Toujours nous chérirons votre mémoire est une œuvre à trois, protéiforme et magnétique. Les dessins à l’encre de Tom Tirabosco, projetés en direct sur écran, nous plongent d’emblée dans une mer rouge de sang qui illustre la chasse au harpon. Un tir précis entre les omoplates anéantit I’animal, qui suffoque et meurt. Le pinceau noir endeuille alors l’océan, l’eau submerge la planche du dessinateur et I’on mesure ainsi mieux les ravages de la convoitise humaine. La scène d’équarrissage une fois la baleine hissée sur le pont se dessine ensuite a mesure que Jonas raconte comment chaque partie du corps du cétacé alimente une industrie prospère. La baleine au service da capitalisme. (…) Beau mais cruel, poétique autant qu’informatif, ce spectacle, qui remet le règne animal au centre, clôt en beauté la saison d’Andrea Novicov tout entière dédiée a l’Anthropocène. 

Le Courrier – Cécile Dalla Torre

Tribune de Genève  – 2022
Tom Tirabosco replonge au fond des océans

Tribune de Genève – 2019
Les baleines enchantent

Le Courrier – 2019
Ode aux baleines