Dès 2018, le TO devient un théâtre qui, probablement unique en Europe, focalise l’ensemble de sa programmation sur la question du rapport que l’être humain entretient avec l’autre que l’humain, d’évoquer et d’éprouver artistiquement sa relation au vivant, tout en lui redonnant sa place centrale.
Au programme, des œuvres militantes qui lancent l’alarme sur la situation de la planète, créant des ponts entre les questions de décolonisation, de patriarcat, de genre et le rapport que l’Homme blanc a crée avec le monde. Mais aussi qui tissent des liens entre une économie du productivisme, l’extractivisme, de l’exploitation sans répit de la terre et une culture qui tire ses origines au siècle des lumières et qui conçoit tout ce qui est autre que l’humain comme sans âme, uniquement utile à l’Homme.
Chaque été, une multitude de propositions artistiques qui permette aussi d’interroger le nouveau regard à poser sur l’ici et maintenant, si nous voulons que la merveille, l’étonnement, le mystère de la vie, des mondes vivants apparaissent à nouveau à notre regard aveuglé par une culture millénaire destructrice.
L’ensemble du projet du TO cherche à déclencher des récits qui effacent le déni, créent de l’énergie et rendent l’impossible possible.