La famille M. est composée de Luigi le père, Marta et Maria les deux filles et Gianni le fils cadet. Ils vivent en périphérie d’une petite ville. Luigi a perdu sa femme et sa mémoire s’altère. Gianni ne sait pas quoi faire de ses dix doigts et Maria, elle, se demande si son Fulvio l’aime vraiment ou s’il ne lui préfère pas son meilleur copain Fabrizio. De quiproquos amoureux en mésaventures tragi-comiques, ce petit monde évolue sous le regard d’un médecin qui veille à la santé physique et psychique de chacun. Il dresse un tableau général, plein de tendresse, de désabusement et d’humour de ce qu’il nomme « La Maladie de la famille M. ».
Une histoire qui se passe dans un bled en Italie, un bled comme au Far West, développé en bord de route.
Une histoire de famille qui éclaire un petit monde en pleine perte de repères et de valeurs. Les causes mystérieuses de la disparition de la mère, deux sœurs appelées non par hasard Marta et Maria, des amoureux partagés inéquitablement, un père croulant qui divise pour mieux régner, un frère cadet qui regarde la vie comme un jeu et qui va sortir de scène de manière dramatique et soudaine, et un docteur témoin de ce monde où chacun interagit mais reste dans l’isolement.
DATES
Théâtre de l’Orangerie, Genève – Du 14 au 25 juillet 2015
Théâtre de l’Arsenic, Lausanne – Du 3 au 6 novembre 2015
Théâtre des Halles, Sierre – Le 23 mars 2016
Spectacles français – Théâtre Palace, Bienne – le 28 avril 2016
Théâtre Benno Besson, Yverdon – Le 3 mai 2016
GÉNÉRIQUE
Projet et réalisation: Andrea Novicov
Sur scène: Ludovic Chazaud, Pierre-Antoine Dubey, Céline Nidegger, Aline Papin, Bastien Semenzato, Claude Thébert
Hors scène: Nicolas Béguin, François Beraud, Laurent Junod, Andrès Garcia, Trina Lobo, Marine Magnin, Anna Ladeira, Serge Perret
Production: Cie Superprod
Coproduction : Théâtre de l’Orangerie Genève
Soutien: Ville de Genève, Département de la culture – République et canton de Genève, département de l’instruction Publique – Corodis – Pro-Helvetia – Ernst Göhner Stiftung – fond d’encouragement à l’emploi des intermittents genevois
MÉDIAS
Le langage, reflet du drame – Une parole tantôt précipitée, affolée. Tantôt stoppée net, hébétée. Andrea Novicov a choisi cette alternance de débit entre le trop et le pas assez pour raconter La maladie de la famille M. Le chaos des mots dans une maisonnée, un père âgé et ses trois enfants, qui se chamaillent sans cesse faute d’un vrai projet. Le choix, judicieux, produit une musique de l’agacement qui reflète parfaitement les effets de la frustration sur ce clan. (…) Le drame est signalé par le langage syncopé, il n’est pas vécu au premier degré. Le spectacle gagne en légèreté.
Le Temps – Marie-Pierre Genecand
Y-a-t-il un médecin dans la pièce ? – Le Théâtre de l’Orangerie présente en première suisse La Maladie de la famille M., de l’italien Fausto Paravidino. Une réussite. (…) Le corps des acteurs est ainsi plus engagé et le regard du spectateur davantage sollicité ; tantôt celui-ci considère avec stupéfaction ces personnages tétanisés par la marche du monde qui les laisse poussiéreux sur le bord de la route, tantôt il se reconnaît dans l’un ou l’autre, s’en accommode ou s’en révolte. A chacun de décider quelle direction il prendra par la suite. (…) Le spectacle, d’une belle élégance formelle, est interprété par six très bons comédiens.